Mon travail, de figuration subjective s'intéresse à notre monde intérieur et à ce qui nous construit. À la représentation du feminin/masculin, ainsi que plus globalement à celle de vis à vis et de passage.
Je travaille principalement à l'huile, mais j'ai aussi des productions utilisant le numérique."
...Le dessin et l'écriture me sont naturels depuis l'enfance. Pour la peinture, j'ai suivi des ateliers d'artistes. Je me consacre à mon activité d'artiste auteur depuis 2010.
Les frontières, les ponts et les liens. La légitimité.
En 2011, au début de ma carrière d’artiste à l’occasion de l’anniversaire du traité d’Utrecht, j’ai été invitée à exposer mon travail dans la petite chapelle de
Wervik- Belgique en zone flamande, sur ce thème :
‘les frontières ne sont pas éternelles’.
Les lignes de force et les perspectives cachées m’inspirent.
En peinture, et notamment pendant les période de confinement, j'ai travaillé des paysages, espaces et horizons, cherchant ce qui passe et se montre à l'entre-deux. Ce travail a été exposé en 2023 lors du printemps des poètes sur le thème : 'frontières'.
Parallèlement, en écriture, deux parutions aux Éditions Sans-crispation s'articulaient autour de cette thématique.
Histoire de papier, nouvelle, juillet 2021, qui raconte, avec un point de vue à l'humour fort singulier une avanie administrativo-légale. Une histoire de frontières, et de pont.
Gazoline Yamamoto, roman graphique, mai 2022.
Roman fort et puissant où se mêlent et s'entremêlent vérité historique, singulière et subjective.
Édifié telle une cathédrale, avec une structure à étages et des vitraux, des piliers, des enjambements, des échappées et des coursives, ce roman scintigraphique aborde des sujets forts, celui de la mémoire et de la reconstruction… Il est aussi comme l’indique l’auteure, le roman des ponts qui relient et séparent, celui du regard et des liaisons infinies.
Une frontière, ligne rouge, dit ce qui nous identifie et délimite.
La frontière de l’altérité et du genre, celle de la culture et de la nationalité, celles de la géographie et du temps, celle de la réalité et de la fiction, ces frontières définissent mais elles révèlent aussi l’intermédiaire et l’échange, elles sont fil blanc et dessinent la liberté et la perspective. Les singularités participent aussi de ce qui fait respiration et unit, de nos trajectoires qui s’écrivent, avec ce que nous avons à faire grandir, à rendre ou recycler.